Au Vivier
Une histoire de famille
De père en fils,
Des années 50 à aujourd’hui
En 1957, il n’y avait là qu’une cabine à côté d’un bac d’eau de mer.
Maurice Colleville, le grand-père, est pêcheur de moules à la belle saison. Il a alors dans l’idée de construire des bassins d’eau de mer pour y retremper sa pêche. Un hiver alors qu’il travaille à la construction de la jetée en bois du port de Ouistreham, il fait une chute de 12m qui l’oblige à rester immobilisé pendant un an. Alité, il dessine les plans du futur Vivier : prise d’eau de mer, pompes, filtres, réservoirs, bacs…
En 1952, la première opération consiste à aller chercher l’eau de mer pour l’amener jusqu’aux bassins… Impossible de creuser le sable avec des pelles mécaniques, il y a encore trop d’obus, cela se fera à la main (une brouettée d’éclats d’obus par jour). Les premières ventes se font en extérieur, directement autour des bassins.
La boutique Au Vivier est née.
Pendant 30 ans, c’est Michel qui suit la passion de son père pour les beaux produits en développant la boutique. Il fait évoluer le système mettant en place deux circuits d’eau distincts : l’un pour les coquillages et l’autre pour les crustacés.
En 2005, Fabien, le petit fils, prend le relai en créant un espace épicerie fine, une cuisine pour les cuissons et depuis 2017 le bar à Huîtres : la Cabane.
Nos archives
Le vivier est directement relié à la mer. A marée haute, la pompe principale aspire l’eau jusqu’au Vivier.
Un système de bassins, à plusieurs niveaux, permet à l’eau de circuler de façon naturelle par gravité. Elle est ensuite distribuée dans deux circuits différents, un pour les coquillages l’autre pour les crustacés, en fonction de leurs besoins spécifiques.
L’eau y est filtrée et oxygénée en continu. Cela garantit une qualité et une fraîcheur supérieure des produits.
Les marais de Colleville agissent comme un filtre naturel en retenant les sédiments et en protégeant la mer des impacts de l’activité humaine. Ce rôle écologique contribue activement à la préservation des ressources.
Colleville-Montgomery, c’est un écosystème préservé grâce à la dune qui joue le rôle de barrière protectrice mais également parce que les courants marins aident naturellement à brasser l’eau de mer dont les nutriments en excès sont absorbés par les algues et les herbiers marins.